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29 décembre 2013

Se souvenir de Philadelphie, with LOVE !

Vous vous souvenez du 26 septembre 2012 ? Ce que vous avez fait, qui vous avez vu ? Non, pas vraiment… En vérité, moi, non plus ! Enfin, si, je me souviens que ça faisait 8 jours que j’étais rentré de mon merveilleux voyage au Canada et Etats-Unis et que j’écrivais sur ce blog à quel point les retrouvailles avec New-York avait été intenses. Je vous écrivais aussi que ces 5 jours étaient inrésumables en un seul billet, que je vous raconterai plus tard les détails et qu’il fallait aussi que je vous raconte Philly et Washington, les deux dernières étapes du voyage… Et puis… Et puis…

Et puis, le temps a filé plus vite qu’une étoile filante et depuis le 26 septembre 2012, j’ai laissé le récit de ce voyage inachevé. Pourtant je n’ai rien oublié de ces 28 jours outre atlantique. Au contraire. Je n’ai rien oublié de Philadelphie et parce que je n’ai pas envie qu’un jour mes souvenirs s’effacent, il me prend l’envie de vous parler de cette « petite » ville, berceau des Etats-Unis, dans laquelle nous avons séjourné, quelques jours en septembre 2012. Je me souviens…

 

Je me souviens que dans le train entre New-York et Philadelphie, mon cœur tout serré de quitter la grosse pomme demandait à ma tête pourquoi on allait passer quasiment 3 jours à Philadelphie. On arrivait le mercredi avant midi et devions repartir le vendredi en milieu d’après-midi. Je n’étais pas la seule à me poser la question, car au fil des rails nous en venions à nous dire que ce serait pas mal d’arriver à changer nos billets de train pour repartir plus tôt de Philadelphie et mieux profiter de Washington. Sauf que l’Amtrak (SNCF américaine) en avait décidé autrement et que pour ne pas payer le double du prix initial de nos billets nous restions sur le programme de départ.

Philly, nous voici pour 72h, t’as intérêt à nous surprendre car pour l’instant on est partit du mauvais pied ! On est pourtant pas resté longtemps contrarié… à peine les bagages déposés à l’hôtel, il était l’heure de déjeuner et nous voilà partit pour le Reading terminal market où les Amish vendent leurs produits et tiennent plusieurs stands au milieu du marché sur lesquels on peut se restaurer.

On s’installe donc autour d’un comptoir et on commande notre premier Philly cheese steak pour ma part, en sirotant une limonade maison. On appréciera tellement ce premier déjeuner chez les amish qu’on y déjeunera les deux jours suivants. A Philadelphie, je voulais à peine y aller, mais ça faisait pas deux heures que j’y étais que j’avais déjà adopté la ville, sa nourriture, son marché, ses amish.

philly cheese steak

Après ce premier déjeuner, on est allé découvrir les sites historiques de la ville, là où les Etats-Unis sont devenus les Etats-Unis. Sous un soleil éclatant, les bâtiments en brique rouge d’Indépendance Hall rayonnaient. Un beau temps fort sympathique que l’on appréciait en attendant la visite de la salle où a été signée la déclaration d’indépendance du pays. Pour cette visite, nous étions guidés par un passionné d’histoire : John que je surnomme vite « Monster munch » à cause de son accent qui m’amuse caractérisé par le son « chhhh » en fin de mots. Après la première visite, nous patientons encore pour visiter le bâtiment où à siéger le premier sénat. C’est encore « John monster munch » qui nous guide et nous raconte l’histoire des lieux avec un réel engouement. On est très peu à faire la visite, mais les questions fusent et John débat avec un de ses collègues sur l’histoire de leur pays, chacun donnant sa vision des choses. Je ne comprends pas tout, mais la situation est fort drôle.

Après cela, on découvrira Liberty Bell et le vieux Philly.

philly old city

Le soir, je me souviens qu’après avoir mangé un 2d Philly cheese steak – du pain garni de viande de bœuf grillé recouvert de fromage fondu – spécialité locale grassouille mais goutue, on a découvert « Berry sweet » : le frozen yogurt en self-service. Et qu’aujourd’hui encore, je ne m’en remets pas. Se servir tout seul de glace (type italienne), la recouvrir de fruits, bonbons, toping à sa guise et selon son envie et payer le tout au poids (avec 2 spoons pour partager)…  je dis que c’est du génie !

Je me souviens que le lendemain, il faisait grand beau et que le ciel était tout bleu quand nous revivions la scène cultissime de Rocky sur les escaliers du musée des Beaux-Arts. Il faisait également très beau quand nous visitions le Eastern state penitentiary : une des plus anciennes prisons du pays, aujourd’hui désaffectée et dans laquelle a séjourné Al Capone en son temps.

Je me souviens qu’après notre déjeuner quotidien chez les Amish, on a fait du shopping et on a reposé nos jambes fourbues dans un parc du centre-ville. Le soir, on dinait en hauteur dans un restaurant chic : le R2L. C’était une surprise que je réservais à mon amoureux qui me supportait déjà depuis plus de 20 jours non-stop. Un repas qui fut à la hauteur, de par ses 37 étages au-dessus de la ville, mais surtout pour les mets délicieux qui nous ont été servis. A Philadelphie, je me souviens qu’on a fait le meilleur repas du voyage.

Le 3e jour, je me souviens qu’on s’est demandé comment on allait tuer les quelques heures qui nous séparaient de l’heure du départ pour Washington et qu’un peu désœuvrés, nous avons finalement décidé de visiter le temple franc-maçon de la ville. Une immense bâtisse, en plein centre-ville qui nous avait interpellés les jours précédents. Je me souviens que le guide marchait hyper vite et que je me suis demandé s’il allait nous perdre dans le dédale des loges. On était les deux seuls visiteurs du jour et le guide était peu loquace et prenait un malin plaisir à éluder les quelques questions que pouvaient lui poser l’homme, bilingue et curieux d’en savoir plus sur le pourquoi du bling-bling des différentes loge. On n’aura pas de réponse, mais un bon gros fou rire en sortant car cette visite, c’était vraiment la plus étrange que j’avais jamais faite !

Philly independance hall

Il faisait toujours beau en ce troisième jour et nous avons arpenté les rues de la ville pour suivre le circuit des « Murals », ces peintures urbaines immenses habillent murs, parkings et autres transformant la ville en musée à ciel ouvert géant.

Je me souviens qu’on a pris le chemin de la gare tôt, pour ne pas être en retard et en se disant qu’on en avait bien profité. Bien sûr avant cela, on avait déjeuné chez les Amish et on s’était fait une coupe de frozen yogurt chez berry sweet pour le dessert.

Arrivée à la gare, je me souviens d’avoir envie d’un smoothie… de me dire que je n’avais pas le temps de l’acheter et finir par assouvir mon envie plusieurs heures après vu que le train pour Washington se faisait attendre. Une attente mouvementée puisqu’on nous a dit plusieurs fois que le train allait partir et puis non. Les américains rigolaient en disant « It’s Amtrack Friday » tandis que moi je me disais que la jolie Philly se vengeait de notre dédain pour elle à notre arrivée. On voulait écourter notre séjour à Philadelphie, on est finalement partie à l’heure à laquelle on était censé arriver à Washington.

Philly love

Je me souviens que pour nos premiers pas à Washington, il faisait nuit noir… mais ça c’est une autre histoire !

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